@Recruteur #Candidats ça ce passe sur Twitter !

Un recruteur doit être connecté, ce n’est plus un secret. Et ceci surtout en Australie où les entreprises doivent faire face à une pénurie de main d’œuvre qualifiée dans des secteurs spécifiques. La problématique d’un recruteur est de trouver le lieu où se cachent les talents.

Comparaison relative du nombre de candidature par annonce selon le réseau.
Linkedin reste le meilleur réseau en terme de recrutement mais Twitter semble être largement sous utilisé pour attiré des candidats de très haute qualité dues aux fonctionnalités de recherche offerte par le site.

D’après une étude publiée par la société BullHorn Reach en Février 2012, il semble que les recruteurs seraient présents dans le « Big 3 » des réseaux sociaux (Facebook, Linkedin, Twitter). Linkedin garde sa vocation de réseau professionnel et génère plus d’offres d’emplois et de candidatures que les autres. Cependant il est intéressant de remarquer qu’un follower sur Twitter est plus à même de postuler à une annonce qu’une relation Linkedin. Afin d’attirer les candidats, la tendance est donc d’utiliser de plus en plus Twitter et Facebook car ces derniers sont largement sous estimés en terme de réseau professionnel.

Cette étude met en avant le fait que les recruteurs ont beaucoup plus de connections sur Facebook que de followers sur Twitter. Cependant, la majorité des recruteurs utilise davantage Twitter pour poster leurs annonces. D’ailleurs quand on poste une offre d’emploie, Twitter attire 2 fois plus de vues et 3 fois plus de candidatures que Facebook.

Comparaison relative du nombre de candidature par nombre de contact selon le réseau.
Un recruteur n'a pas besoin d'un réseau important pour que son utilisation de Twitter soit efficace. Par conséquent, accroître l’étendue de son réseau Twitter semble être un choix stratégique pertinent en terme de recrutement.

En complément de Linkedin, Twitter semble être un atout important pour les recruteurs. Les chiffres parlent d’eux même, un follower Twitter va avoir 3 fois plus de chances de postuler à une annonce qu’une relation Linkedin et 8 fois plus qu’un ami Facebook.

Ayant de l’expérience en agence de recrutement, je tenais à souligner le fait qu’un recruteur en agence à 11 fois plus de candidatures via Twitter et 3 fois plus via Linkedin qu’une entreprise utilisant les mêmes canaux de recrutement.

Utilisez-vous Twitter pour chercher du travail? Suivez-vous les entreprises qui vous interessent? Il semblerait qu’il serait temps de s’y mettre…

La technologie est elle au service des recruteurs?

Lieu de détente de la génération Y

Il est fini le temps où l’on parcourrait les petites annonces afin de trouver le travail de nos rêves. Je me souviens de mes cours il y a 5/6 ans où l’on m’expliquait les différents endroits où placer une annonce. A l’époque on nous expliquait l’importance des magazines spécialisés afin de trouver des profils spécifiques. On nous apprenait aussi l’importance d’archiver les lettres contenant CV + LM manuscrite. A l’époque, j’avais du mal à comprendre l’utilité de Facebook.

J’aime bien parler du bon vieux temps, pas si vieux que cela d’ailleurs. Je pense que c’est d’enfoncer une porte ouverte de dire que les Ressources Humaines ont subit une transformation radicale. Maintenant quand on recrute on parle de Jobboard, Linkedin, Twitter, comme dirait Kyan Khojandi : « Bref », on recrute en 2.0

Mais cette adaptation de la profession aux nouvelles méthodes ont-elles vraiment rendu service aux recruteurs ?

Le temps que nous mettons à postuler à une annonce a nettement diminué. Aujourd’hui on utilise des lettres de motivation standardisées, on ne paye plus de timbre et les exemples sont si nombreux que je vais arrêter de les citer. Le résultat est que le recruteur reçoit un volume impressionnant de candidats dans sa boite email tous les matins. Parcourir ces candidatures prend énormément de temps. Les trier afin de sortir des profils de qualité est de plus en plus difficile. Le recruteur va vouloir chercher de la qualité au détriment de la quantité. Mais où peut-on les cibler ?

La génération Y est bien là. Mieux que les jobboards du type Monster en France ou Seek en l’Australie, il faut aller chercher les candidats dans les réseaux sociaux, là où ils passent leurs temps libre. En effet, c’est là, dans ces salons de discussions virtuels que l’on parle des entreprises, que l’on montre ce que l’on fait et les affinités que l’on a… D’ailleurs, une étude a récemment démontré que Facebook pouvait être plus efficace que certain tests de personnalité afin de prédire la réussite dans le future poste du candidat.

La façon de postuler s’adapte à ces nouveaux outils. En effet, de la même manière qu’un candidat peut postuler sur son Smartphone, un recruteur va pouvoir traiter cette candidature sur le sien. Le recruteur devient mobile. Il ne faut pas que le volume de candidats le scotche à son bureau. Le recruteur ne doit pas être l’esclave de sa base de données. On pourrait imaginer le fait de créer des avatars : une version virtuelle du recruteur qui l’aide dans ses démarches. Certains recruteurs remplacent même le CV par le profil Linkedin.

Les bases données doivent être l’aide précieuse des recruteurs et non plus la lourde démarche administrative qu’elles sont ou ont été.

Afin d’obtenir un recrutement de qualité, il faut avoir une présence de même standing sur les réseaux sociaux, et plus généralement sur internet. Gary Vaynerchuk a dit: “It’s not the number of followers you have or “likes” you get; it’s the strength of the bond with your followers.”

En effet, c’est au sein même des réseaux sociaux que les futures recrues disent ce qu’ils veulent et pensent. L’entreprise doit montrer l’importance qu’elle accorde à cette nouvelle génération de consommateurs. Nous entrons dans l’économie du « Merci » est c’est dans cette optique que l’on doit récompenser les candidats qui échouent afin de garder une image positive.

Finalement, on peut ajouter que les jobboards vont avoir du mal à résister à la démocratisation du recrutement via le réseau. Sans parler du succès de Linkedin, des offres d’emplois passent désormais par Twitter. Les candidats suivent les marques et les entreprises. Recruter se rapproche de plus en plus du marketing et le webmarketing est un outil puissant pour repérer ses futurs talents.

Enquête Santé et Sécurité au Travail

Voici une enquête que je mène actuellement auprès de personnes actives. Si vous êtes en poste merci de répondre. Sinon, je vous serez très reconnaissant de transférer ce lien à vos proches.

Cliquez ICI afin de participer.
Merci.

Carnet de voyage – Nature

Quand on arrive à Sydney on ne peut cesser de trouver des exemples prouvant la réussite qu’a eue la ville à mélanger urbanisme et développement de la faune et la flore. On trouve de nombreux parcs au milieu de la ville. Parmi les plus connus il y a le Jardin Botanique et aussi Hyde Park. On trouve de nombreux oiseaux qui sortent bien évidemment de notre quotidien Européen. Au milieu des pigeons apparaissent des ibis ou des perroquets qui se mêlent aux buildings de la City. Il y a aussi la présence des opossums qui sont aux yeux des australiens une plaie mais qui pour nous touristes, sont toujours aussi magique de rencontrer.

Et puis à Sydney, il y a les cafards. A mes yeux c’est une plaie beaucoup plus importante que les opossums. La nuit il y en a partout et il est très difficile de s’en débarrasser. De même les puces de lits posent des problèmes et le jour où j’ai emménagé, on m’a demandé d’étendre toutes mes affaires au soleil car visiblement c’est le seul moyen efficace pour s’en débarrasser. En ville, au pied du célèbre opéra, on trouve des bateaux en partance pour aller voir les baleines à bosses migrer quand c’est la saison. D’ailleurs dès fois elles se rapprochent si près du bord que l’on peut les voire de la plage. J’ai eu aussi l’occasion de m’initier au surf auprès de dauphins nageant à côté de moi. C’est une sensation incroyable que de les sentir pas loin du tout. Par contre avant d’être 100% certain que ce soit des dauphins et pas des requins on a un moment de pression. J’ai eu de la chance de ne jamais en avoir rencontré mais le fait de se dire quand on est dans l’eau qu’un requin peut être pas loin cela est toujours impressionnant. Au contraire, c’est une tortue qui, une fois est venu montrer le bout de sa carapace à 2 mètres de moi. J’ai aussi eu l’occasion de voir des kangourous sauvage. Au même titre que les opossums, les kangourous sont en surpopulations en Australie.

Mais la rencontre avec la faune sauvage la plus incroyable que j’ai faite c’est avec un koala sauvage. En me promenant dans un parc national, je me suis trouvé nez à nez avec ce koala. Dans un premier temps il dormait, puis s’est réveillé et j’ai eu la chance de le voir manger.

Koala @ Noosa National Park

Je garde de l’Australie un souvenir impérissable. Une culture agréable basée sur des principes d’ouvertures. Les gens y sont amicaux et on s’y sent très bien très rapidement.

Voici quelques images

Travail à l’étranger – la barrière de la langue

Quand on recherche du travail dans un pays anglophone, on peut parfois se sentir mal à l’aise avec son niveau d’anglais. Mais rassurez vous, The London School of English a publié une étude concernant l’impact potentiel de la barrière de la langue sur le travail. L’étude, réalisée auprès de DRH d’entreprises anglo-saxonnes, parle notamment de la capacité que le travailleur étranger a de comprendre et se faire comprendre en anglais.

L’étude montre donc que 98% des Directeurs des Ressources Humaines pensent que les employés n’ayant pas l’anglais comme langue maternelle sont capables de communiquer de façon efficace.

Cependant, certaines professions et secteurs d’activités ont besoins d’utiliser un vocabulaire spécifique. Se renseigner et apprendre le « jargon » peut s’avérer utile lors de la recherche d’un emploi à l’étranger.

En ce qui concerne l’accent et la prononciation des mots, il est important de faire un effort pour se faire comprendre et essayer de s’améliorer avec le temps et l’entrainement. C’est en tout cas un aspect qui n’est pas vraiment pris en compte par les DRH anglo-saxons mais qui amène parfois à une mauvaise compréhension avec ses collègues, clients ou autre… Des situations qui sont inconfortables et parfois agaçantes pour tout le monde.

Les résultats de l’étude montrent que plus de la moitié des interviewés ne croient pas qu’un accent fort influe réellement sur la compréhension. Un résultat qu’il me parait important de nuancer. La langue anglaise possède beaucoup de moins de mots que la langue française. Cependant, il faut faire extrêmement attention car l’anglais est une langue avec beaucoup de nuances sur les mots, leurs prononciations et leurs significations.

Les DRH ne pensent pas devoir sensibiliser les anglais dit « natif » à la compréhension des anglais dit « non-natif ». Cela rejoint le paragraphe précédent et démontre la nécessité que nous, francophones, avons d’améliorer notre prononciation.

2011 Australian Census – Le recensement Australien

Qu’est-ce que le Census?

Il s’agit de la plus grande étude statistique organisée en Australie. Le Gouvernement la met donc en place tous les 5 ans afin de recenser la population Australienne. Le but de cette étude est donc d’établir une photographie de la composition sociale et culturelle des ménages australiens. Les données récupérées lors du recensement vont être utilisées afin d’aider le gouvernement dans sa prise de décision et ceci notamment en termes d’investissements dans les collectivités locales.

Ce que les Australiens appellent « Census Night » a eu lieu cette année la nuit du 9 Août 2011. J’ai donc participé à l’organisation de cette étude.

Le centre d’appel qui est en charge d’aider les citoyens australiens à remplir le questionnaire avait, entre autres, à son actif 100 personnes bilingues dans 10 langues différentes (10 par langues).

J’ai donc participé au recrutement des télé-opérateurs. Je me suis concentré sur la partie coordination du projet. J’ai eu l’occasion de centraliser l’information sur l’avancement du projet. J’étais aussi en charge des relations avec tout les acteurs externe à l’entreprise (côté fournisseurs). De plus, je me suis occupé de la gestion administrative du personnel allant de la rédaction des contrats à l’organisation de l’emploi du temps de tout les agents.

C’est donc un projet qui à durer un peu plus de 3 mois et qui m’a appris beaucoup de choses en termes de savoir, savoir faire et savoir être!