Quand on recherche du travail dans un pays anglophone, on peut parfois se sentir mal à l’aise avec son niveau d’anglais. Mais rassurez vous, The London School of English a publié une étude concernant l’impact potentiel de la barrière de la langue sur le travail. L’étude, réalisée auprès de DRH d’entreprises anglo-saxonnes, parle notamment de la capacité que le travailleur étranger a de comprendre et se faire comprendre en anglais.
L’étude montre donc que 98% des Directeurs des Ressources Humaines pensent que les employés n’ayant pas l’anglais comme langue maternelle sont capables de communiquer de façon efficace.
Cependant, certaines professions et secteurs d’activités ont besoins d’utiliser un vocabulaire spécifique. Se renseigner et apprendre le « jargon » peut s’avérer utile lors de la recherche d’un emploi à l’étranger.
En ce qui concerne l’accent et la prononciation des mots, il est important de faire un effort pour se faire comprendre et essayer de s’améliorer avec le temps et l’entrainement. C’est en tout cas un aspect qui n’est pas vraiment pris en compte par les DRH anglo-saxons mais qui amène parfois à une mauvaise compréhension avec ses collègues, clients ou autre… Des situations qui sont inconfortables et parfois agaçantes pour tout le monde.
Les résultats de l’étude montrent que plus de la moitié des interviewés ne croient pas qu’un accent fort influe réellement sur la compréhension. Un résultat qu’il me parait important de nuancer. La langue anglaise possède beaucoup de moins de mots que la langue française. Cependant, il faut faire extrêmement attention car l’anglais est une langue avec beaucoup de nuances sur les mots, leurs prononciations et leurs significations.
Les DRH ne pensent pas devoir sensibiliser les anglais dit « natif » à la compréhension des anglais dit « non-natif ». Cela rejoint le paragraphe précédent et démontre la nécessité que nous, francophones, avons d’améliorer notre prononciation.
AustRHalie 